La gestion du risque infectieux préopératoire est une priorité de santé publique.

Jocelyne Sellies

communication complète

Les infections de site opératoire occupent le 3ème rang , en fréquence, des infections nosocomiales (ENP 2006) et s’accompagnent d’une mortalité et d’une morbidité non négligeables.

Leur prévention repose sur des recommandations (étrangères CDC 1999 – française mars 2004) classées selon leurs forces, assorties de leur niveau de preuve.

Ainsi certaines recommandations sont d’ordre règlementaire (information du patient par exemple), d’autres relèvent d’avis d’experts en raison du manque de preuves scientifiques solides.

Nous exposerons les principaux axes de prévention en proposant des supports ou des exemples concrets de mises en œuvre concernant :

  • les stratégies de dépistages systématiques du risque infectieux en préopératoire,

  • les mesures de préparation cutanéo-muqueuse

  • des éléments d’organisation dans le cadre de l’assurance qualité.

Les évaluation de pratiques professionnelles menées dans le cadre de la certification ou celui du programme national d’audit en Hygiène montrent des taux de conformité très faibles pour la préparation cutanéo-muqueuse de l’opéré, tout comme pour l’antibioprophylaxie.

Des rappels et des formations sont indispensables pour faire évoluer les pratiques.

Des travaux complémentaires de recherche doivent encore être conduits car de nombreuses questions restent non résolues.


 

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