Les ostéotomies pour gonarthrose
Claude SCHWARTZ, Radu BORDEI (Colmar)
Communication complète
Les ostéotomies de réaxation du squelette sont des techniques validées par plusieurs décennies de diverses publications dont certaines des meilleures écoles d’orthopédie mondiale ; la proportion entre bons résultats et mauvais est globalement la même quel que soit l’horizon des auteurs.
Les auteurs en se basant sur la littérature de ces 30 dernières années et leur expérience assez conséquente (plus de 1000 ostéotomies tibiales proximales et fémorales distales en 30 ans) nous permettent de tirer quelques conclusions pour essayer d’aboutir aux meilleures indications possibles.
L’indication repose tout d’abord sur une bonne analyse de la gonarthrose tant sur son étendue que sur son degré d’évolution, analyse devant de plus être modulée par la notion de terrain en lus de l’âge (poids, activité, pathologies médicales associées telles le diabète et l’insuffisance veineuse notamment).
L’état fonctionnel et anatomique pré-opératoire permet d’établir une liste de contre-indications relatives et absolues qui se doit d’être connue sous peine d’avoir des surprises désagréables sur le résultat post-opératoire, toujours acquis à 6 mois, et qui se maintient ensuite sur une longue durée dans un pourcentage important des cas ainsi choisis.
La technique utilisée n’est pas en reste en son excellence permettra de limiter au maximum les complications qui sont bien connues dans les publications de séries importantes et retrouvées à des taux similaires dans l’expérience des auteurs.
En conclusion les résultats plus qu’honorables sont retrouvés à des valeurs presque constantes dans les différents travaux lorsque les indications ont été bien posées, les contre-indications respectées et les techniques classiques, qui sont bien codifiées, suivies . Les ostéotomies de réaxation doivent de ce fait faire partie de l’arsenal thérapeutique de tout chirurgien orthopédiste ayant à traiter des gonarthroses dans la tranche d’âge concernée par la table ronde .
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