Et après la chirurgie ?

P.MIDDLETON, Clinique les grands chênes - 33200 Bordeaux

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La prise en charge d’un patient sportif opéré pour gonarthrose nécessite d’évaluer les objectifs du patient, de mettre en place un projet de soins qui tienne compte du patient, de ces désirs, du traitement réalisé et de la réalité.

Le patient est informé des risques de complications liés au geste opératoire et des modalités de la rééducation.

La prise en charge de rééducation tient compte des troubles trophiques et de la douleur mais la priorité est la récupération de la mobilité articulaire.

La récupération de l’extension, sur le plan fonctionnel, est au moins si ce n’est plus important que la récupération d’une bonne flexion qui pourra toujours bénéficier en cas d’échec des techniques de rééducation d’un MAG.

Le travail musculaire n’est pas différent de celui proposé au non sportif dans un premier temps. Ce n‘est que dans la dernière phase de la prise en charge, 3ème mois après arthroplastie, 5 à 6ème mois après ostéotomie que l’on pourra proposer un travail musculaire adapté aux objectifs initiaux qui doivent être raisonnable.

En pratique, si l’ostéotomie permet de récupérer un genou bien mobile et pourrait, en théorie permettre une reprise sportive de qualité, il faut prudence garder et orienter le patient vers des activités peu contraignante afin de préserver le plus longtemps possible le genou.

Les résultats fonctionnels après arthroplastie sont moins favorables au niveau du genou qu’au niveau de la hanche. La capacité de reprendre une activité sportive est moindre. Les patients sont souvent opérés plus tardivement et ce d’autant plus que le traitement conservateur avec la viscosupplémentation, notamment, permet de « prolonger » le patient. Le chalenge devant un genou arthrosique chez un patient sportif jeune est de l’amener à faire son deuil d’une activité à risque et le faire glisser progressivement d’une activité sportive à une activité physique.


After knee arthritis surgery, it’s important to evaluate the patient’s sports objectives and to organize rehabilitation in relation with his wishes and the possibilities the treatment offers.

The patient is informed of the complications and the goal of the treatment. We have to take care of pain and swelling but the first objective is to gain range of motion. Full extension is essential when we can discuss a mobilisation under anaesthesia when flexion is insufficient.

Muscular strengthening is not the priority. Work is not different from a non-sportive patient at the first step of the treatment. Three months after arthroplasty and five or six months after osteotomy, when the knee allows it, we can propose a specific work to permit physical activities.

Even if osteotomy permits to obtain a good mobility and a good muscular strength, it’s not enough and to practice risk sports is not recommended. Knee arthroplasty is late in comparison with hip arthroplasty because the conservative treatment is efficient. Therefore, the patient will have to adapt his activities in relation with the evolution of his knee.